Voila je poste un de mes écrits ici. C'est une nouvelle faîte pendant un petit week en bretagne
j'espère qu'il vous plaira
L’ESSAIM
Frère Elphon et son escouade entrèrent discrètement dans les ruines d’une ancienne chapelle. L’air y était âcre, humide et nauséabond. Surement à cause d’un des nombreux conduits d’eau qui étaient percés et qui déversait son eau, depuis longtemps croupie, dans les décombres de l’ancien lieu sacré dévasté par les combats qui faisaient rages sur Furion IV depuis maintenant deux mois.
Elphon brisa le silence, qui se faisait pesant, en demandant une analyse des lieux à frère Onarius. Il lui répondit :
« Les auspex n’ont rien détecté d’anormal… cependant il y a une source de chaleur plus bas… dans les catacombes de la chapelle.
-Bien ! Mes frères je crois que nous avons enfin trouvé notre gibier, chargez vos bolters et allons-y ! »
Les neufs membres de son escouade acquiescèrent silencieusement, puis le petit commando s’élança dans les obscures catacombes…
Dans ces sous-sols, l’eau croupie arrivait aux genoux des spaces marines du Chapitre des Ultramarines. Ils connaissaient exactement leur rôle, au sein du groupe et dans cette mission. Au départ ils étaient une vingtaine, maintenant qu’ils arrivaient au terme de la traque ils n’étaient plus que dix ! Chacun était prêt à se sacrifier pour le succès de la mission: trouver et détruire l’essaim Tyrannide que les rebelles étaient sur le point de créer !
Au bout d’interminables minutes de marche dans les longs couloirs des catacombes, le petit groupe arriva enfin devant l’énorme porte du laboratoire clandestin.
-Phirus, dégage moi l’entrée ! demanda Elphon.
Frère Phirus épaula son lance plasma, et lorsque les accumulateurs furent chargés une bulle de plasma incandescent fut projetée vers la porte blindée. Elle fut disloquée ainsi que les malheureux gardes postés en embuscade derrière. Les corps brûlés ne firent plus qu’un avec le métal en fusion de la porte.
Les spaces marines s’engouffrèrent dans le trou béant tirant rafales après rafales sur les scientifiques apeurés et les soldats rebelles venus les défendre.
Mais les guerrieros ne purent repousser les hommes d’Elphon. Ils étaient tel des anges marchant inexorablement vers les hérétiques les purifiant d’un déluge de bolts parfaitement coordonné. Apportant la mort à quiconque leur barrant la route.
Cinq minutes plus tard le laboratoire était silencieux. Les corps des rebelles s’amoncelaient ça et là devant les sorties qu’ils n’avaient jamais pus atteindre. L’air était chargé d’une odeur de souffre et de sang ; alors que la fumée se dissipait, le sergent Elphon passa en revue ses troupes : « -Onarius ?
-Présent.
-Phirus ?
-Présent.
-Cirrus ?
-Présent. »
Cette même réponse se fit entendre pour les six autres membres de son escouade.
« - Bien tout le monde est là ! dit Elphon avec satisfaction, ce n’est pas fini mes frères, nous devons détruire les fosses d’incubations ! Allons-y ! »
Pour se faire ils descendirent dans un dédalle de marches rouillées, les menant dans les entrailles du laboratoire rebelle.
Lorsqu’ils arrivèrent ils purent voir toute l’étendue des horreurs que les scientifiques avaient tenté de créer.
L’immense salle était remplie de centaine… non ! De milliers de cuves d’incubations ! Ces cuves contenaient chacune un organisme Tyrannide plus ou moins développé.
-Purifions ça mes frères ! dit Elphon avec dégout, Pour l’Empereur !
-POUR L’EMPEREUR ! Récitèrent ses hommes, se tenant au garde à vous, frappant leurs armures énergétiques au niveau de la poitrine dans un signe de salut. Puis chacun s’attela à poser des charges de démolition…
Alors que frère Elphon s’apprêta à régler le minuteur des bombes un cri déchira le sinistre silence de la salle d’incubation !
C’était frère Phirus. Elphon et ses hommes coururent à son secours mais il était trop tard pour lui. Un énorme organisme Tyrannide était penché sur son corps sans vie, un de ses appendices démesurés en forme d’épée organique plantée dans le torse du marine.
Lorsqu’il s’aperçut de l’arrivée des nouveaux visiteurs il émit un long cri strident, faisant vibrer les cuves autour de lui. Puis il s’élança vers ses nouvelles proies sautant, s’accrochant sur les murs, arrachant les vitres blindées des cuves d’incubations avec ses énormes griffes.
Par chance aucun des organismes présents dans la gigantesque salle n’étaient à terme, tous sauf un : celui qui courait vers les marines, les crocs en avant.
-Au nom de l‘Empereur, tuez mois cette atrocité ! hurla Elphon empoignant son bolter.
Ses hommes l’imitèrent aussitôt, saturant la zone d’un déluge de bolts. Mais à leur grande surprise lorsqu’ils stoppèrent leur tir la bête était toujours là, écumante de bave et de sang. Un morceau de sa queue épineuse et un de ses bras griffus frétillaient encore sur le sol à ses pieds. Apparemment sa carapace l’avait relativement bien protégée.
Cette fois-ci l’énorme Tyrannide fut sur eux en un instant, envoyant d’un revers de queue Elphon se briser dans les décombres. Il fut sérieusement blessé et ses jambes ne lui répondaient plus. Il dut assister, impuissant, au carnage qui se déroula sous ses yeux.
Il fut terrifié lorsqu’il vit avec qu’elle aisance l’appendice en forme d’épée de la bête perfora frère Leoten, Cirrus et Pheard.
Bien que le Tyrannide fût énorme il se déplaçait avec agilité, esquivant et déchirant les marines autour de lui avec une effrayante rapidité.
Bientôt il ne restait plus que frère Cophus en vie. Pris de panique il tenta de fuir mais le monstre tendit un de ses bras en forme de canon vers lui. Le bras fut parcouru de spasmes puis tira une étrange substance, dans un bruit de chair déchirée, sur Cophus. Ce dernier fut totalement liquéfié dans les secondes qui suivirent.
Alors la bête se tourna triomphalement vers Elphon, ses yeux révélant une intelligence maligne et sadique.
Le monstre poussa un cri de triomphe et s’apprêta à démembrer l’unique survivant.
Soudain un éclair de rage fila dans les yeux d’Elphon qui attrapa le détonateur des charges de démolition à sa ceinture. Avant d’appuyer sur le bouton qui leur serait fatal, il sourit au Tyrannide levé de toute son hauteur près de lui : « Tu brûleras en enfer ! L’Empereur me garde ! »
Il appuya sur le déclencheur des bombes et mourut le sourire aux lèvres, sa mission accomplie. Plusieurs dizaines de mètres plus haut les décombres de la chapelle furent agités d’un soubresaut puis… plus rien, à part le lointain bruit des combats.
Une fois de plus les spaces marines s’étaient sacrifiés pour permettre aux hommes de dormir sereins une nouvelle nuit…
Sujet: L'ESSAIM 
2/2/2007, 20:43
