Un combat

Une fois n'est pas coutume, vous aurez droit a une aventure épique, et un combat sanglant. En remerciant les lecteurs et leurs critiques (aux lecteurs, pas aux autres =) )
Dans un élan de bonté, j'ai fait court, pour que les plus illettrés et analphabètes d'entre vous ne se sentent pas découragés








- Il est agenouillé la depuis des heures.
- Que regarde t-il ?
- Je ne sais pas, demande lui
- Non va y toi
- Pourquoi toujours moi ?
- T’es le plus petit, c’est toi le préféré …

Nous approchant à petit pas, moi, caché derrière mon petit frère, nous vîmes l’objet des études et inquiétudes, qui semblait accaparer tout l’esprit de papa. Une fourmi. Une minuscule fourmi. Papa a toujours été comme ça … Les autres enfants jouaient bien souvent à la balle avec leurs parents, lui nous montrait, nous apprenait à voir … « Dieu nous a offert la vue, mais s’est aussitôt ravisé, devant un tel pouvoir en nous accablant de l’indifférence ». Il est comme ça mon papa. Mystérieux, toujours, il divague souvent, maman disait que c’était un poète, que c’était le Roi d’un monde caché, d’un monde à lui, tout petit, tout petit, tout invisible à nos yeux, que lui seul pouvait voir. Mais maman est partie, les poètes n’ont pas la place dans leur société, on ne nourrit pas les gosses avec un vol d’hirondelles, on n’élève pas les mômes en leur apprenant le chant de cigales … Ils se sont beaucoup fâché. Maman est partie. Depuis on vit avec Papa.


- Vous voyez ?


Oui on voyait, on la voyait, c’était une fourmi, une de celle de la noble lignée, une de celles des combattantes qui envahissent les fourmilières des faibles. Elle porte fièrement son armure rougeoyante. Soucieuse de son allure, elle semble vouloir se tenir bien droit, assurer une démarche soignée digne de son rang, Ses antennes se dressent à leur tour, un ennemi peut être ? Elle semble soucieuse … Oh ! Elle boitille ! Un combat, oui ce doit être ça : A coup sur elle revient d’un épique combat, bataille inconnue et invisible a nos yeux, plus meurtrier et abominable que les escarmouches humaines, mais ignorée des aveugles et des orgueilleux.
Elle est seule … Peut être n’a-t-elle pas menée ses troupes suffisamment habilement, une bannie sans aucun doute. Leur société semble si sévère. Seule dans ce monde impitoyable qui nous entoure, nous ne donnons pas chère de sa vie. Elle le sait, elle semble résignée, elle n’a plus d’espoir, elle se retourne, la regrette-on ?


- Là Bas !


D’autres fourmis … elles fuient, derrière leur chef, ce doit être ça, oui c’est maintenant une certitude ! Leurs armures rouges étincelantes du sang ennemi. C’est la débâcle, une s’écroule … Elle est écrasée par d’autres. On ne peut pas intervenir, ces combats nous dépassent … C’est une course folle qui s’engage, L’épilogue fatal de la terrible guerre semble inéluctable. Qui donc a bien pu mettre en déroute cette fière armée, à l’organisation parfaite. Nous tremblons effrayés tout autant qu’elles. La terrible armée adverse peut sortir d’un moment à l’autre, de sous cette feuille la bas, de ce trou peut être. La menace est partout, toute issue semble bloquée, notre fuite nous apparaît comme une futilité absurde et désespérée. Peut être devrions nous suivre l’élan des autres, non ! On serait anéantis avec elles, tenter notre chance par un hypothétique autre chemin … où ? Toutes les issues semblent cacher l’arrivée de nos dévastateurs ennemis. Tout semble finit, c’est la fin …


- Les voilà !

C’étaient donc elles. Gigantesques et effrayantes, les fourmis noires surgissent des profondeurs afin d’achever leurs ennemis abattus … Nous nous cachons, dernier espoir pour notre propre survie. Elles sortent deux par deux, organisées, déroulement monotone d’une écrasante victoire guerrière. Elles rattrapent les fuyardes. Héroïquement achevés. Notre noble fourmi va elle aussi être massacrée. Et nous sommes bloqués, ici … ça y est … La vie s’est envolé de ce petit corps. Il pleut. Mon père pleure. Les fourmis rentrent chez elles. Leur sale besogne est terminée pour aujourd’hui. Elles sont toutes rentrées. Nous restons cachés quelques temps encore. Mon frère rentre sa tête dans ses mains. Nous sommes les seuls survivants … nous osons enfin sortir, les cadavres parsèment le sol, certaine finissent leur longue agonie. Tant de vies qui s’échappent, sacrifiées vainement par le haut commandement …

Nous osons a peine aller nous allonger plus loin, sur l’herbe, la tête face au ciel, le maudissant, des larmes ruissèlent encore … La nuit semble vouloir prendre sa place. Un moineau, là haut … il vole vivement, et nous emporte avec lui.

Bien joué...

sinon où se passe ce combat et les enfants et le père sont a leur taille?

pas mal le combat des fourmis faut y penser, en tout cas c'est bien écrit

GG à l'attaquant et BR au défenseur oups pardon ^^

Le Chat a écrit:

Bien joué...

sinon où se passe ce combat et les enfants et le père sont a leur taille?

mwahahaha t'es pas un pouet toi !
:]

nous on dit boubours dans le nord

je considère dans ta tête alors ^^

/m'en veux pas alors

pikaclem a écrit:

pas mal le combat des fourmis faut y penser, en tout cas c'est bien écrit

GG à l'attaquant et BR au défenseur oups pardon ^^

ralala on te pardonnera de ton HS^^
mais bon ne recommence pas lol

Citation :

Dans un élan de bonté, j'ai fait court, pour que les plus illétrés et analphabètes d'entre vous ne se sentent pas découragés

merci de penser à moi^^
c'est la 1ere fois que j'en lis un en entier je crois parce que d'habitude j'arrete avant la fin, voir apres la premiere phrase^^

Sinon je trouve ton histoire assez originale j'aime bien

tu as parlé de toi dans ton RP non, comme quoi tu avais pas ta place dans la société :P

sinon le RP est tres sympa

le prochain c'est sur les scarabées?

pikaclem a écrit:

pas mal le combat des fourmis faut y penser, en tout cas c'est bien écrit

GG à l'attaquant et BR au défenseur oups pardon ^^

Ouai et puis des noires contre des rouges, il y a une connotation raciste.
Il aurait fallut écrire des fourmis grises foncées contre des fourmis grise sang.

Moi j'ai réellement assisté a ce genre de combat c'était il y a bien longtemps dans ma jeunesse dans la garrigue au dessus de La Ciotat
(Prés de Marseille bande d’ignare, le plus beau coin du monde et peut être de l'Univers ...Que je, de tous les Univers).
Je pouvais rester allongé des heures à regarder vivre une fourmilière et des fois je leur apportai un petit morceau de jambon ou de pain.
Le soleil me brûlait le dos et les jambes mais c'était trop captivant pour que je bouge.
J'avais mes préféré, les Noiraudes et pas loin il y avait Grande pattes l’araignée, velu comme un singe mais en tout petit. Elle n'était pas méchante mais bon
Il fallait bien qu'elle mange la pauvre. Elle ne prenait que les plus frêle, celles qui de toute façon n’auraient pas résisté longtemps dans un combat.
Les noiraudes n'ont jamais essayé de la faire partir au contraire elles nettoyaient les alentour de la toile pour que ce soit plus jolie. C'était sûrement
de bonnes copines car de temps en temps des fourmis soldat venait tout prés et elles se regardaient comme ça pendant de longues minutes.
-Bonjour madame l'araignée comment allez vous en ce moment ?
-Ho comme ci comme ça les temps sont dur vous savez .Il fait chaud et les mouches sont rare. Mais vous brave fourmis que faite vous si loin de votre demeure ?
-Nos espions on détecté une colonne de fourmis rouge venant en direction de notre fourmilière et nous avons pensé demandé votre aide.
-Mais volontiers mes braves petits amis d’autant que ces rouges sont très bonnes a mangé.
J’ai attendu avec elles mais les fourmis rouges ne sont jamais venues. Elles ont du êtres prévenu par une fourmi traîtresse ou alors par ces guêpes qui sont venu
nous survoler un moment.
Je passai tous les jours et mes amis et moi nous restions là à parler de chose et d’autre. Oui il faut dire qu’avec le temps elles avaient appris à me connaître.
Un matin, le soleil était déjà chaud et une bonne odeur de thym se répandais au pieds des pins parasols .Je me suis vite habillé, j’ai mangé une tartine de miel et
je suis parti retrouvé mes amies .J’avais pour elles des petits morceaux de biscuit et une mouche que j’avais mis plusieurs heures a capturer le soir au grand dam de mes parents
Lorsque je suis arrivé au bosquet, j’ai entendu de gros bruit effrayant et je me suis précipité.
A la place de ma belle colline, il y avait un gros trou .D’énormes bulldozers jaune étaient en train de manger mon petit paradis. Plus de fourmilière, plus de toile d’araignée, plus d’amies.
J’ai voulu voir dans les camions si elles étaient là mais des ouvriers m’on dit de déguerpir.
Je suis resté là, à pleurer silencieusement.
Le lendemain, je suis revenu sur le lieu du drame et j’ai vu une fourmi passer sur le chemin devant moi. Elle se dirigé vers un gros rocher de plusieurs mètres de haut.
Oui ce devait être une des leurs, elles se sont réfugier la haut à l’abri. Madame l’araignée à dû leurs tisser des cordes pour les faire monter.
Depuis ce jour quand je passe dans le coin, je regarde le haut du rocher et je crois voir deux petites fourmis soldat et une grosse araignée velue qui me regardent
en se disant –« Il va revenir un jour oui, il va revenir. »

c'est tellement émouvant ce ptit récit... :pleure2:

J'ai tué.

Citation :

Il pleut.
Les antennes sortirent, et il s'élança :

Quelle imposante bête, maitresse de la pluie,
Sortant de sa coquille, pour braver les orages,
Héroïque animal. Et début de la nuit,
Des larmes se déversent, c'est l'appel des nuages ...

Notre bête surgit, du fond de son garage.
Course majestueuse, évitant chaque goutte,
L'escargot semblait maitre, de tout son entourage.
Emporté par l'orgueil, se jeta sur la route.

Tout la bas. Tout en haut. A grandes enjambées,
Le destin décidait, que ce serait la mort.
La frêle créature. fuite désespérée.
Le voilà qui arrive, scelle a jamais son sort :

*craaaaack*
"merdeuuuuuu"

Tout s'est effacé.
Des antennes à jamais disparues.
Il a plu.

c'est bien écrit dommage pour l'escargot je c'est pas comment t'a fais^^

Je l'ai vu un peu trop tard
Puis un troll pressé, l'en faut pas qu'un peu pour l'arreter, ni pour l'irriter *me comprend*

génial le rp des fourmis , on dirait du "weber" .....

un troll à toulouse?? en plus^^